GROUPE D : Russie

TZ : Ah la Russie, Mother Russia, terre et patrie de tout bon gourmet qui se respecte ❤ Nan je déconne. Encore un truc pas au niveau chui sur. Mais bon ça vous ne le saurez qu’à la fin.

Bref l’éval du soir se passe Aux 3 violons matouchka, 22 rue Saint Sébastien dans le 11e. Rue calme. J’arrive tôt. Pour être précis j’arrive même avant l’heure du service. Non je n’y étais pas pour donner des consignes avant l’arrivée de l’autre (t’sais celui qui poste des gifs au lieu d’écrire). On m’installe quand même. Sympa. J’attends l’autre. Moins sympa.

#1 – Penumbra

Bon bah si tu checkes google, lecteur curieux que tu es, tu trouves en description : « Restaurant russe proposant un dîner aux chandelles et des vodkas dans une ambiance musicale folklorique ».

C’est non. Enfin en tout cas pour les chandelles.

Mais si l’idée à faire passer est que l’endroit est romantique, huuum hé bien en effet on peut dire que NON ça ne l’est pas. Bon j’imagine que les russes ont une notion bien personnelle de l’ambiance romantique (constituée grosso modo d’obscurité et de poupées russes façon pancarte en carton). Ah j’exagère ? Vérifions.

Tu le sens le romantisme là ? Creepymantism. Bon moi perso ça me dérange pas c’est « original », mais bon je me demande vraiment si les russes croient véritablement en leur chance de conclure là dedans. M’enfin y’en a qui aiment les matchs à handicap hein… Moi ce que j’ai juste remarqué c’est qu’il faisait bien trop sombre pour profiter de la qualité de cette déco. La qualité de ces photos ne viendront pas me contredire oooh non #RememberTurkey

L’accueil et le service ont été plus que correct sinon. Le parton est venu de lui même allumer les chandelles sur les tables (on parle d’une bougie là reste tranquille). On salue quand même l’initiative. Puis sa compagne l’a rejoint et ils nous ont joué un répertoire de musiques folkloriques russes (la description google fait ici mouche) pendant notre repas. L’ensemble était agréable mais on a pas payé pour un concert chers hôtes hé oui car avant tout : on a faim nous. N’est ce pas boule de poil.

LC: Tout à fait. On finit les poules comme on les a commencé, avec un dîner concert, et dieu sait que j’aime ça. Surtout la musique russe. C’est l’ami parfait pour une bonne digestion. Tout comme ce décor. Mais que c’est magnifique. Je défie quiconque de conclure dans cet endroit. Cependant malgré un sens plus ou moins acceptable de la décoration, les propriétaires sont assez sympathiques. Je préfère ça que l’inverse, mais je préfère aussi avoir les deux. Allez un petit gif pour fêter ça et à la bouffe!

#2 « Russie annexer prochainement cuisine Ukraine. Cuisine Russe plus forte. » Vladimir Pudding.

TZ : Pas de chichis on a des putains de quart de finale à lancer donc on fait vite. Pour démarrer j’ai voulu tenter un Koulibiak. Ce mets est défini par l’enseigne comme un : « Feuilletée au saumon frais avec riz et épinard ». La question est : Zinger a-t-il mangé une entrée qui avait AU MOINS UN RAPPORT avec cette description ??? AU MOINS UN SEUL INGRÉDIENT  PUTAIN???

Bah oui. Image :

Bon, léger les épinards quand même

« Il n’est sauce que d’appétit. »      Charles Cahier (1856)

Observations : La sauce est bien plus mémorable que le plat. C’est assez problématique. Après le Koulibiak se mange tranquillou hein mais il faut vraiment insister sur le fait que la sauce est vraiment bonne et facilite la dégustation. Sinon dans la préparation rien à signaler c’est très propre. La photo n’aide probablement pas notre entrée (un peu comme toutes les photos de ce blog, tu sais quoi m’offrir pour Noël), mais en live c’est déjà plus joli.

Au final l’entrée reste bonne mais j’attendais mieux. Le plat doit hausser son niveau de jeu si il veut permettre à la Russie de passer le tour. Le boeuf à la prince Strogonoff fait donc son entrée en jeu. Identité please : « Bœuf émincé avec sauce crème et champignons ». Sur le papier ça sent le plaisir gourmand. A l’œil ça annonce de belles promesses :

La Prince elle a dit : Davaï ! Bon appétit !

En deux mots : C’EST BOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON. Simple, propre, chaud, assaisoné. C’est oui ! C’est bravo. La viande est généreuse et fondante. Les pommes saisies dans les fines herbes font un bon mariage avec la bectance ci dessus présentée. Comme dirait un certain professeur d’analyse démographique ayant changé ma vie (j’déconne) : Simple et de bon gôut. C’est bien là l’essentiel.

Pour finir sur une touche sucrée gourmande je me suis laissé tenter par la crêpe matouchka. La spéciale de la maison pour ceux qui essaient de lire entre les lignes. C’est donc un « Roulé de crêpe aux pommes et noix » qui se prépare à m’enjailler :

Petite par la taille, grande par le gôut

Je te donne mon autorisation. C’est vraiment frais, fraiment vrai bref le truc de la pub là. Conclusion c’est bon, mange.

Sur ce vous laisse un moment avec Mister Whiskas. Le brusquez pas merci.

LC : Oui merci. Je suis un être délicat. C’est dans cette optique que j’eus commencé mon repas par une entrée sous forme de soupiotte.

50 % Borch 50 % crème fraîche

C’est bien, c’est beau, c’est borch. Pour les non initiés, il s’agit donc d’une soupe aux choux, betteraves et céleri, le tout poliment accompagné d’un pirojki que l’on peut quasiment distingué à coté de la cuillère. Pour les non initiés, vous me retardez et vous retardez toute la classe, le pirojki est une sorte de petit pâté en croûte.

« Les paroles ne salent pas la soupe »      Proverbe brésilien

Donc, si on peut enfin passer à l’analyse. C’est bon. Merci suivant.

Le plat. J’ai opté pour ma préférence à moi comme dirait Julien, ou Claire, je ne sais plus. Les FREAKING raviolis à la russe, pelmienis si je ne m’abuse.

Raviolsky

Alors je vous fais le topo. Les raviolis c’est ma vie donc je me pouponne, je me fais tout beau pour recevoir ces raviolis que j’ai matché sur Ravinder. Et là j’ouvre la porte et je découvre leur vrai visage.

Non. Non. Non. Juste non. Il est où le goût, il est oùùùùùùùùù? Mais il est où? Pas là! Mais où? Pas là! Bref vous captez l’idée principale. Je n’ai pas été super emballé par ces petites choses bouillies. La farce est bonne sans plus et la sauce de cuisson itou. Donc bon, ça vaut la moyenne plus 0,5 car je suis un bon gars.

Je vous mets (si vous me le permettez) une photo du dessert, uniquement dans le but de vous prouver que je suis un gros sac.

TZ : On finit donc sur une facture de 55.20 €. Solide.

#3 Verdict

 

Towie

Entrée : 3.25/5
Plat : 8/10
Service général : 3.25/5

Soit une note globale de : 14.5/20

+Boeuf Strogonoff : loin mais pas trop.
+ Très abordable en terme de prix

– Sombre

Cattie

Entrée : 3,75/5
Plat : 5,5/10
Service général : 3,5/5

Soit une note globale de 12,75/20

+ Maîtrise du borch
+ Des poupées russes bien coloriées

– On peut manger sans musique vain dieu??
– Et si possible avec des saveurs

Pour une note moyenne de :

  13,6/20

Towie : Fallait aller plus loin dans le gôut j’imagine. Je me rappellerai du respect que vous portez au boeuf: Comptez sur moi 🙂

Cattie périt : Allez zou place aux 1/4 de finale que les invités fassent tout le boulot moi j’en peux plus je veux juste manger. Concernant le russe: mwah.

Aux 3 violons matouchka – 22 Rue Saint Sébastien – 75011