19h15. Il fait faim. Fraichement sortis de Zootopia, film à absolument voir, Le Chat et moi même (oui on est aussi critiques de films maintenant. Retrouvez nous sur You Tube pour nos analyses vid…) nous dirigions donc vers la dernière escale culinaire de ce groupe A : L’Ukraine. Plus précisément chez Kalinka (ex « restaurant UKRAINE » -> Tu pouvais pas te planter à l’époque pour le coup) situé au 17 rue de Trévise près du métro Cadet.
La situation est la suivante : Nous aurons donc deux premiers qualifiés après le passage de l’Ukrainien. C’est parti pour l’éval !
#1 Soigné X Rapide X Amoureux
TZ : Ok. Ce qui est bien dans la rue de Trévise c’est qu’il y a plein de petits restaurants. Du coup si tu tombes sur un restau DÉGUEULASSE ( JE PÈSE MES MOTS), tu peux toujours en changer 🙂 Je vais donc vous faire l’éval du restaurant de gyozas un peu plus bas dans la rue. Bien heureusement ça n’a pas été le cas ici (Qui est tombé dans le panneau voyons 😀 ?). Kalinka c’est beau, lumineux, classe. Il y a une quarantaine de places assises. J’aime le jeu de couleurs gris/blanc qui donne un coté urbain, moderne au lieu. J’aime aussi la cuisine un peu ouverte sur la salle, c’est toujours plus agréable et ce même si peu de tables peuvent en profiter au final. Bref ça ne se raconte pas ça se mate :
Super transition pour aussi parler du personnel 😀 (if you know what I mean 😉 ). Accueil Service Ambiance en approche. Parait qu’en Europe les filles qui viennent de l’Est sont les plus belles. Bah au con qui a sorti ça : PUTAIN T’ES UN BON. Accueillis par une serveuse toute aussi jolie que son sourire (et ça c’est qualif d’entrée ❤ Les agences de notations optent pour un AA+), on s’installe tranquillement à notre table menu en main. Sur la carte, un large éventail de préparations s’invitent réparties grosso modo en :
- Soupes et Salades pour les entrées (c’est bien, c’est beau, c’est borsh : la référence. Ok je sors)
- Les plats traditionnels (on y reviendra. Enfin si on a envie) mais aussi une partie burgers revisités et pasta/ravioles. Oui parce qu’il fallait bien placer les varenikis quelque part…
- Desserts boissons etc…
Ce qui est à noter dans le service c’est qu’en 1h le repas a été plié. Entrée plat dessert oui oui. Rien qu’entre la validation de notre commande et l’arrivée des entrées j’ai juste eu le temps d’aller aux toilettes ! C’est dire ! Suspicion de cuisine bâclée pointe alors le bout de son nez. Était ce bien légitime ? Je vous dis tout plus bas.
Au niveau de l’ambiance, se laisse entendre une petite playlist musicale parfois traditionnelle, parfois piochant au registre classique. Jusqu’à ce que cette playlist se fasse accompagner par un violoniste surprise : capable de vous jouer les plus grands titres du répertoire classique avec un visage tellement crispé, qu’il en viendrait à se demander si il n’aimerait plutôt pas faire ses gammes sur le « saint trône », puis d’enchaîner tranquillement sur un petit délire perso : Michael Jackson « en ré mineur OKLM ». On aurait pu le féliciter pour sa performance originale mais on s’en battait les couilles : on a faim nous.
Dans l’ensemble malgré certaines longueurs chez le violoniste c’est plutôt une atmosphère agréable qui se dégage de cet ukrainien.
Je crois que ça l’a aussi plutôt botté Le Chat (Vous l’avez ? 😀 ).
« Attends le film le chat botté je t’explique l’histoire : en fait, le chat botté c’est un chat… il a des bottes wesh !!! … » [Fin.] #Classics2011/2012 Entendu avec Le Chat par une jeune demoiselle de type WESH #pokédex lors d’une correspondance à Châtelet les Halles (Plus cliché tu meurs wesh…)
LC : Nous voici donc dans ce beau pays qu’est l’Ukraine. Ses mets variés, sa culture raffinée (comme en témoigne les illustrations aux murs de femmes à poitrines proéminentes et de cochons.), ses serveuses (je vous éviterai la description des coulées de baves de mon collègue pendant le repas, et non ça n’avait rien à voir avec la nourriture, ou alors très peu) et ses VIOLONISTES?!!!
Et c’est parti pour les flashbacks du restau espagnol, #remembertheguitarists #neverforget.
Malgré la présence incongrue de ce personnage, le restaurant est très agréable et le service vraiment parfait. Je dis ça en toute objectivité môa car je sais réfléchir avec mes deux neurones et pas avec mes deux gonades (TZ : Dit l’homme lubrique qui possède à présent de multiples photos d’une jeune femme à la poitrine proéminente assise sur un cochon dans son téléphone… 🙄 ). Le service est donc très rapide et les plats très bien présentés.
Nous étions déjà venu il y a plus de 3 ans pour une tournée d’échauffement à notre coupe du monde, et il faut bien avouer que la décoration s’est grandement améliorée. Le restaurant était déjà chaleureux, maintenant il est plus classe (comme en témoigne les illustrations aux murs de femmes à poitrines proéminentes et de cochons), en tout cas il est plus boisé et ça rend vraiment bien! Mais assez de blabla passons au miam miam.
#2 « Cuisine département Ukraine meilleure cuisine dans Mère Patrie Russe » Vladimir Pudding
TZ : Ouais place à la bouffe maintenant. Pas de chichis, ni de phrases trop longues cette fois (mytho). Cependant même si certains ont une petite idée de quels pays ont influencé la cuisine ukrainienne, il faut quand même répondre aux questions posées par certains néophytes. Je vous prie donc de procéder comme suit à l’avenir : la prochaine fois qu’une personne bien embêtée vous dit « Je me demande bien ce que peuvent être les spécialités ukrainiennes » répondez avec l’air le plus sérieux et condescendant du monde :
« Bah les spécialités ukrainiennes, ce sont les spécialités qui viennent… d’Ukraine. » Juliette.R #classics2013
MERCI JULIETTE. FINE PUTAIN D’ANALYSE. Et dire que je côtoie encore des personnes pareilles… insupportable. M’enfin. Pour rester dans ce game culinaire qui est le nôtre, j’ai commencé mon périple digestif par une salade olivier, dit aussi salade russe (ça va pas plaire aux nationalistes ça).
C’est l’histoire d’une macédoine qui fait le taff proprement. Joliment présenté, le plat a du goût et c’est ce qu’on veut. Après je sais pas si c’est que je vieillis où si j’ai fait le tour de notre relation avec la mayo, mais j’ai trouvé qu’elle en faisait un poil trop (comme souvent). Rien de bien grave cependant ça s’engloutit vite et bien. Le filet de vinaigre balsamique est plutôt original pour cette entrée je trouve et est assez sympathique. Un démarrage solide donc.
Bien lancé dans ma dégustation attentive, j’enchaine alors avec le fameux poulet à la Kiev. Matez ça gourmands personnages :
La salade était verte. Cool. La purée était jaune. Super intéressant. Venons en donc à l’ingrédient principal : Le rouleau. Bah c’était plutôt délicieux ma foi. Du mal à apprécier au début car bien trop chaud, un peu comme moi quand j’y pense. #TooHot #HotDamn! Mais après quelques minutes les saveurs se laissent apprivoiser et c’est un plat simple et bien réalisé. Je pense quand même que la préparation de la viande et de la farce peuvent être meilleurs encore, et que surtout la farce elle même peut être plus conséquente. C’est un peu dommage d’avoir eu à la chercher même si au final le plat est très bon. Ok j’ai fait le gamin au début mais la purée était bonne elle aussi c’est quand même à signaler, car bizarrement c’est facile de rater une purée. Je voulais dire un truc sinon…. attendez ça arrive…. …………………………………………………………. putaiiiiiin…………………………………… AH ! Voilà je voulais rajouter une petite mention spéciale à la sauce aux champignons et petits oignons prise en supplément par le seul chat sur cette planète que vous ne souhaiteriez pas adopter même contre de l’argent (et vous auriez tout à fait raison), sauce qui s’accordait à merveille avec nos deux plats.
Bref entrée et plat m’ont bien calé et pourtant mon périple culinaire ne s’était pas terminé pour autant.
« T’as eu les yeux plus gros que le… [regarde le ventre de son adversaire] Bon… dans ton cas c’est pas possible…. » Blackapar (Rap Contenders 5)
[BONUS] Pour finir sur une bonne et lourde note je me suis laissé tenter par un super dessert ! C’est le gâteau Medovik, un gâteau fait de biscuits au miel et à la crème, servi avec de la chantilly et une proche compotée de figues et de griottes. Yummy ❤ ! Vous pouvez y aller oui, je vous donne mon autorisation 🙂 Régalez vous.
Mon périple se termine ici. Le Chat c’est quand tu veux.
LC : Comme vous l’aurez remarqué, nous essayons une nouvelle présentation. D’abord le repas de cet énergumène et après le mien. Comme ça, c’est facile, vous pouvez plus aisément sauter sa partie et venir directement à la mienne!
J’ai décidé de commencer ce voyage culinaire en pays post soviétique par un plat typique qui vous ravira si vous avez la goutte. Au nez. Un borsh traditionnel. Aaaaaaaaaaaaaaaaaah la bonne soupiotte.
Alors qu’est ce que le Borsh Jamy ? Eh bien c’est très facile Fred, il s’agit d’une soupe à base de choux, de betteraves, de carottes et de viande. Il est de coutume de rajouter de la crème fraîche pour une dégustation encore plus gourmande.
« Mieux vaut pas de cuillère que pas de soupe. » Proverbe allemand
Maintenant que vous êtes au point sur la composition, passons au verdict. C’est étonnamment très bon! N’étant pas un fan inconditionnel de la soupe, je ne m’attendais pas à être émerveillé, et je fus conquis! C’est plein de goût, je n’en est pas laissé une lichette!
Les morceaux de légumes et de viande donnent en plus du corps à cette soupe, qui devient pour le coup très nourrissante. Cependant n’étant pas un enfant, cela fût loin de me sustenter et m’a juste mis en appétit pour le plat principal.
Et mes aïeux quel plaisir ne fut il pas de déguster ce plat! Il était, selon ce qu’il y a marqué sur le menu, le plat préféré du Tzar Alexandre 1. Il se compose d’un mélange de viande de poulet, de bœuf et d’herbes fraîches en forme d’énorme boulette.
Vous l’aurez évidemment reconnu car c’est l’évidence même, il s’agit de la boulette Pojarski:
Oooooooooh mazette! Je me suis régalé! Homme de peu de fois que je suis, j’ai demandé une sauce champignons en supplément (sauce ô combien délicieuse), mais j’aurais très bien pu faire sans car la sauce de base de ce plat était encore plus succulente. Je la décrierais comme une béchamel améliorée. Le mélange de viandes de la boulette est lui aussi très très bon. Il en va de même pour la purée, certes sublimée par la sauce. Je me demande comment j’ai décemment pu vivre auparavant sans avoir jamais goutté ce plat. J’exagère un chouia mais la satisfaction est là, en déplaise à Mick Jagger.
« Push me. And then just touch me. Till I can get my satisfaction. Satisfaction, satisfaction, satisfaction, satisfaction. » Benny Benassi (TowerZinger vous recommande le clip)
[BONUS] En tant que grand spécialiste et aficionado des Tiramisus visités et revisités, je ne pouvais passer à coté de cette variante à la liqueur de café.
C’est du bon. Point barre. Je vous le conseille. Autres questions?
TZ : Le repas nous a été facturé 64 euros. Pour 30,50€ leur formule du soir vaut largement le coup, qualité et quantité se retrouvant dans votre assiette dans la joie et l’allégresse.
#3 Verdict
TowerZinger :
Entrée : 3.75/5
Plat : 7.75/10
Service Général : 4,5/5
Soit une note globale de 16/20
+ Des plats bien exécutés…
+ Bon rapport qualité prix
+ Rapidité et justesse du service
+ La serveuse (obligé ❤ )
– … mais perfectibles
– La froideur du violoniste lol
LeChatFeuVert :
Entrée : 4.25/5
Plat : 9.5/10
Service Général : 3.75/5
Soit une note globale de 17.5/20
+ Une cuisine pleine de saveurs
+ La rapidité et la qualité du service
+ Des sauces à se damner
– la musique « d’ambiance »
Soit une moyenne de :
16.75/20
TowerZinger : Et voilà le groupe A est terminé ! Cette compétition monte clairement en puissance et c’est tant mieux ! A très vite pour tous les qualifiés c’est à dire dans 18 mois à ce rythme…
Bon en tout cas pour ce groupe vous pouvez checker le récap ici : https://noeudpapbarbeetcuillere.wordpress.com/2016/02/25/groupe-a-les-qualifies-pour-les-quarts/
On démarre le groupe B très vite avec nos amis amateurs de saucisses : les Allemands. À plus 🙂
PS : Bien sûr que je recommande Benny Benassi putain. Et pas qu’à nos amis portugais qui pensent regarder téléachat (oui je vois la porte c’est bon). Enchainez par Call on me d’Eric Prydz tant que vous y êtes 😉 .
LeChatFeuVert: Comme dit l’hymne national : « L’Ukraine n’est pas encore morte ». Ce groupe A nous a offert de très bonnes surprises! C’est un début de compétition solide et il me tarde de me goinfrer aux 4 coins de l’Europe!
Kalinka – 17 Rue de Trévise – 75009 Paris
Noeud pap', barbe et cuillère ! 