GROUPE A : Turquie

Avant dernier restaurant de cette première poule de la compétition, c’est au tour de la Turquie de nous dévoiler son représentant.

C’est pour lui aussi une belle carte à jouer dans un groupe aussi indécis que surprenant. Aura-t-il le talent suffisant pour ravir le leadership à l’Irlande ? Ça se passe cette fois au Janissaire, tout près de Daumesnil. Les estomacs sont opérationnels. C’est parti !

 

 

#1 Attention à toi, si je t’attrape : Kiss Kiss.

TZ : Ok. C’est dans l’allée Vivaldi, allée OKLM dans cet univers bouillonnant qu’est Paris que nous nous retrouvons Le Chat et moi. Le Janissaire est posé là. Tranquillou. L’ouverture est imminente. On entre, et là hommage d’entrée, 1ère musique de leur playlist : Kiss Kiss de TARKAAAAAAAAAAAAAAN (Mon gars sûr. Une certaine personne dans ce vaste univers sait pourquoi ❤ ). Merci poto pour l’accueil 😉 !

Bwah c’est rien cousin !! 😉

« C’est le sultan, t’entends ??! » Le Sultan via Willaxx

On s’installe donc pour manger hein, car bien que la musique fasse son effet on était pas parti pour aller en boite putain : ouais, on a faim nous. Cependant on s’est quand même attardé tels deux attardés sur l’agencement du restaurant. Pour le coup là on est dans de l’intimiste ! Oui tu peux y placer un tête à tête easy (Diego c’est pour toi 😉 ). C’est chic, c’est beau, c’est tamisé peut être même un peu trop. Tu veux un coin de loveur total trop loin dans ce game superficiel qu’est l’amour, sans devoir te poser dans le kebab le plus proche de chez toi ? Le Janissaire est ton allié. Outre la jolie décoration de table épurée et agréable probablement aidée par le weekend valentiniesque qui s’est terminé, la décoration murale elle, n’est pas en reste. Quelques tapisseries ça et là, et un historique sympatoche des différents janissaires et/ou sultans qui ont fait l’histoire turque (ceci reste à l’état de supposition, nous étions un peu loin pour voir leurs tronches).

Voyez donc simples mortels :

Le restaurant fait 35-40 places. Ça s’est vite rempli après notre entrée et pourtant le restaurant reste relativement calme et reposant. La salle fut gérée par 3 serveurs (ouais aucune serveuse, j’ai failli quitter cet endroit peu fréquentable…), le patron est venu saluer la foule vers la fin du repas, empli de bienveillance. Constatons le constatable : le Janissaire est restaurant se voulant gastronomique, dans les faits pour l’accueil et le service en tout cas c’est très professionnel. De la tenue (costume de garçons de café) au service (les mecs sont au sommet de l’omniscience. Clairement.), rien est laissé au hasard. RIEN. Tout comme l’amuse bouche d’accueil servi avant même que l’on ait pensé à avoir le menu. Les mecs frappent d’entrée et ils frappent fort. De certaines tables on voit aussi les cuisiniers s’activer en cuisine. Gordon Ramsay en a des étoiles dans les yeux. Pour ma part c’est OUI. Je crois que le Chat s’est lui aussi senti brossé dans le sens du poil.

Mumuse-bouche

LC : Le mot est faible! J’ai senti mon poil brossé et pas queue. Mais avant de détailler ce fort bel endroit, je dois vous annoncer mon départ. En effet, cette compétition n’était qu’un écran de fumée pour obliger mon « cher » « ami » à arriver à l’heure une fois dans sa vie. Et ce moment, sûrement annonceur d’une apocalypse imminente, est ENFIN arrivé!!!!!!!!!!

(TZ : Bon j’avoue que pour réaliser cette prouesse ô combien technique et périlleuse j’ai dû envoyer ma doublure cascade. Moi à l’heure pour ce gars là ? Jamais.)

Je vous imagine déjà en pleurs mais ne vous inquiétez pas. Je ne vais nulle part, on est bien trop loin du but pour que j’abandonne. Tant de restaus, tant de plats qui doivent être avalés.

Revenons à nos moutons, le Janissaire. C’est la classe. Pas de maillots de Galatasaray aux murs, ni de viande qui tourne sur une broche. Le cadre est très intimiste et sobre. J’aime particulièrement le contraste avec la salle tamisée et la lumière de la cuisine ouverte que nous pouvons distinguer. De plus les serveurs sont aux petits soins et sont extrêmement polis, c’est bien simple je me suis senti comme un œuf en gelé. Des verres d’eau remplis dès que le niveau baissait, des petits pains chauds ramenés dès que le précédent fût terminé. En plus Tarkan pour notre arrivée!! (Rassurez vous c’était de la musique jazzy d’ambiance le reste du dîner). Bon bref c’est 20/20. Allez bonsoir monsieur, dame, à la prochaine!

Ah oui c’est pas fini! C’est vrai! Bon sang mais c’est bien sûr, on est surtout là pour manger. Passons au vif su sujet.

#2 Prestation taille patron

TZ : Côté table à présent, parlons menu. Y’en a clairement pour tous les goûts : entrées froides (purée d’oignons aubergines et poivrons, aubergines farcies aux légumes, cervelle de veau en sala…. Wow.), chaudes (courgettes frites au fromage, beignets de calamars au fromages, beignets de cervelle au from…. WOOW STOP IT ! #hautlecoeur), des plats de viandes (brochettes, escalopes, viande hachée… les classiques quoi) et quelques poissons (bar, sole…). Quelques plats végétariens sont aussi présents pour ceux qui en veulent depuis trop longtemps à la photosynthèse et donc à la vie (noraj 😉 ). Enfin, des desserts typiques (et du potiron putain ! DU POTIRON CONFIT ALLÔ ??! Oui ?? C’est comestible en dessert ce machin ?? Ah.) finissent la carte plutôt solide de ce restaurant.

Je me laisse tenter par l’entrée Börek,  des feuilletés au fromage de brebis. Sans cervelle merci.

Oooh la jolie photo de 1962 !! Réalisée avec un téléphone de 2015. Technologie au top… Bref les fameux Börek donc.

Moi tout ce que j’attends d’un feuilleté c’est qu’il soit bon d’une, et qu’il me foute pas des miettes partout quand je le mange. Mission réussie. Plat suivant.
Plus sérieusement il n’y a quand même pas grand chose à dire sur ces feuilletés sauf une chose : VAS Y LES LES YEUX FERMÉS LA FAMILLE ! Excellents. Le fromage de brebis est parfait. Malheureusement j’ai trouvé qu’il manquait un petit quelque chose que je ne saurais expliquer, tu sais ce petit truc au goût qui te fait dire « Damn ! Je pourrais en manger à vie tous les jours tellement c’est bon »… La corruption peut être. Pourquoi vous cachez votre mallette d’un coup chers espagnols ?

LC : Le choix de mon entrée fût cornélien, déjà parce qu’on vient de loin pala pa paaa. Pardon… Mon choix fût donc aussi complexe que ceux dans les tragédies de ce dramaturge canadien, car plus de la moitié de la carte me faisait envie. Néanmoins, je pris mon courage à deux mimines et mon choix se porta sur les Mitite Köfte:

Petites boulettes de viande hachée à l’ail et aux oignons pour une haleine fraîche

Pas de boulette sur ce plat de boulettes *RIRES*, par là j’entends que c’est du bon. C’est pas non plus excellent, mais c’est très honorable et en quantité suffisante pour une entrée.

« Moi j’suis qu’une boulette . Me demande pas si j’aime la vie, moi j’aime la rime » Diam’s

Une sauce aurait à coup sûr très bien accompagnée ce plat, en effet cela peut paraître un peu sec malgré le lit de salade et les oignons rouges. C’est tout de même un plat plein de saveurs et très agréable à se goinfrer. Je repasse la main à l’homme sapé comme Jallet. À suivre d’ailleurs sur Périscope, ma vraie opinion sur cet individu. Un indice: « TowerZinger il prend tout ».

TZ: Dafuq ? Mec je me suis engagé à te faire venir sur ce blog histoire que tu progresses et que tu te fasses connaitre et j’ai ça en remerciement ?!! C’est pitoyable. Comme ton existence. #Haaaanlebataaard 🙄 #Laurent y’a un Blanc là. Au final ta prédiction de départ était bonne le blog s’arrête là pour toi hahaha. C’est ce qui arrive quand « on se repose sur ses Aurier » poto (OK JE SORS) #SentenceIrrévocable 😛 #Mise à pied à coups de pied au CUL

« Je ferme une parenthèse…       en charentaises. »   Vald.

Si après l’entrée tes rétines ont encore survécu, sache simple mortel que je vais terminer le travail avec le plat principal. C’est autour de l’Hindi Sarma (escalope de dinde farcie au fromage et pistaches à la crème) de faire son apparition :

Hindi Sarma : Je pense tenter un concours photo avec celle là. Vu que des concours sérieux arrivent à faire gagner des montages grossiers… j’ai toutes mes chances.

Hommage à l’assiette mixte à 10 euros du grec de ton quartier : le blé est ici de la partie est il est proprement préparé. L’escalope quant à elle se sublime dans sa sauce très peu assaisonnée pour l’occasion, histoire de laisser le mariage crème « fresh ! fresh ! excitiiing » s’opérer avec le fromage.

Pour ceux qui nous suivent depuis le premier post, vous savez donc que ce combo est l’un de mes péchés mignons. Et chez moi juger un péché mignon = être impitoyable (bon un peu moins pour les meufs c’est clair.). La sanction tombe : c’est magnifique. Mais. Indeed je pense que ça aurait pu et du se lier davantage, et perso j’ai connu des mélanges crème/fromage voire, employons des termes techniques et savants, des sauces fromagères plus goûtues que celle présentée ici. Mais en soi cela tutoie l’excellence tout de même. La dinde fait ce qu’on lui demande sans broncher et le concassé de pistache sur le dessus amène agréablement la touche gourmande-croquante chère à Cyril Lignac, bien qu’on en ressente pas spécialement le goût. Dans l’ensemble le plat est très bon.

 « Et çaa ? J’achète ! ET ÇAAAAA ?!! J’ACHÈEETE !!! »    Jean Marc Généreux

LC : Choix tout aussi RochVoisinien pour le plat principal. J’ai opté pour un Kül Basti. Ceux qui ont ri sur le nom vous sortez, il s’agirait d’grandir. Il s’agit d’une roulade de veau farcie au fromage et tomates épicées.

Kül Basti: viande+ fromage = ❤ forever and ever and ever and eternity +1

Délicieux! La viande est parfaitement cuite et le fromage fondu juste comme il faut. Je suis aussi fan du blé en garniture. Ça ne paie pas de mine mais ça accompagne très bien le plat. De même que les tomates épicées qui ajoutent du goût à ce plat qui n’en manquait pourtant pas!

TZ : Pas de watergate pendant ce repas sinon, les serveurs étaient trop au taquet pour. Par contre je sais pas si c’est parce qu’on s’est fait pigeonner chez le roumain pour l’eau, mais les serveurs avaient tendance à nous servir du pain à l’infini. Un clin d’œil sûrement… Au niveau de l’addition on s’en sort avec 44,40 euros.

Oui oui pour deux et avec une honorable assiette de fromages turcs. Une addition assortie d’une soustraction, puisque grâce à la fourchette nous avons bénéficié d’une remise de 20%, d’où la multiplication de notre bonheur car nous n’avons constaté aucune division sur la qualité des mets et du service proposé. Raison de plus pour se laisser tenter, mais quoi que vous décidiez ça m’est….. ÉGAL 😀 Les matheux apprécieront… ou pas. Bravo cher Janissaire.

On passe au verdict.

 

 

#3 Verdict

Mr. Zingy

Entrée : 4.5/5
Plat : 8.5/10
Service général : 4.75/5

Soit une note globale de 17.75/20

+ Le cadre parfait quelque soit l’ambiance du repas
+ Sans faute culinaire ou presque
+ Gastronomique très abordable (même sans la fourchette)

– Un peu sombre quand même (du coup j’ai des photos dégueulasses 😦 )

 

LeChatFeuVert :

Entrée : 3.75/5
Plat : 8.5/10
Service général : 5/5

Soit une note globale de 17.25/20

+ Le service impeccable
+ Un plat délicieux avec l’alliance viande/fromage
+ L’addition 

– Des boulettes un peu sèches (ça nous arrive à tous)

 

Ce qui nous donne  une moyenne de :

17.5/20

TowerZinger : Je crois qu’on a un premier favori ! 😀  T’aurais donné quelle note toi Tarkanou ?

Han !!  Diix sept ! (Dédicace au grand détournement – La classe américaine #LesVraisSavent)

LeChatFeuVert : On a passé une très bonne soirée, on a bien mangé. Merci le Janissaire. Rien à ajouter si ce n’est que ça sera un plaisir d’y retourner!

 

Le Janissaire – 22/24 Allée Vivaldi – 75012 Paris

Source : guide restaurants et voyages du mondes.com (Exercice : Placez les tirets au bon endroit dans cette url)